L’évangélisation par attraction et charité: racines traditionnelles

Cet article compile des citations de figures catholiques qui nous ont enseigné comment évangéliser dans la charité et par les bonnes oeuvres.

Voir aussi:
La vérité sur Vatican II et les religions du monde
Trois papes sur l’évangélisation et la charité
Le Pape, Pierre et Paul : évangélise, ne fais pas de prosélytisme


Saint Pierre

Ayez une belle conduite parmi les gens des nations ; ainsi, sur le point même où ils disent du mal de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils ouvriront les yeux devant vos belles actions et rendront gloire à Dieu, le jour de sa visite.

I Pierre 2:12

Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais que ce soit avec douceur et respect.

I Pierre 3:15-16


Saint Jean Chrysostome

« S’il refuse, s’il résiste et s’opiniâtre, contentez-vous pour mettre à couvert votre responsabilité de rendre témoignage à la vérité avec douceur et patience; dès lors le Juge souverain n’aura plus à vous réclamer l âme de votre frère. Point de haine ! point d’aversion ! point de persécution ! Faites preuve d’u franche et vraie charité : il y a un gain qui ne vous échappera pas; car lors même vous n’obtiendriez aucun autre résultat, favorable , sachez que c’est un beau profit un gain magnifique que de pratiquer charité et d’enseigner la doctrine du Christ. C’est en cela que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. (Jean, XIII, 35.) Otez la charité, et ni la science des mystères de Dieu, ni la foi, ni le don de prophétie, ni la pauvreté, ni le martyre ne vous serviront de rien. L’Apôtre l’a déclaré en ces termes: Quand je pénétrerais tous les mystères , quand je posséderais la science parfaite et une foi telle que je pusse transporter les montagnes, si je n’ai pas la charité, tout cela ne me servirait de rien. Quand je parlerais le langage des anges, quand j’aurais distribué tout mon bien aux pauvres et livré mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. La charité est bénigne et sans enflure; elle ne cherche pas ses propres intérêts; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout , elle souffre tout. (I Cor. XIII, 1-4.)

Mes bien-aimés , aucun de vous n’a montré pour Jésus-Christ un amour pareil à celui de cette sainte âme ; jamais une créature humaine n’a prononcé de paroles semblables à celles qui ont jailli du coeur de saint Paul, de ce coeur tout embrasé de charité. Il s’écriait: J’accomplis en ma chair ce qui reste à souffrir à Jésus-Christ (Colos. I, 24) ; Je souhaiterais de devenir moi-même anathème, à l’égard de Jésus-Christ, pour le salut de mes frères. (Rom. IX, 3.) Qui souffre parmi vous, sans que je souffre moi-même ? (II Cor. XI, 29.) Eh bien ! malgré cet ardent amour de Dieu, il ne proféra jamais contre qui que ce fût ni injure, ni paroles violentes, ni anathèmes : autrement, il ne serait point parvenu à faire à son Dieu ‘l’hommage de tant de villes et de tant de nations converties. Humilié, maltraité, souffleté, tourné en dérision, il ne laissa pas d’accomplir son oeuvre en caressant, en exhortant, en suppliant. C’est par des moyens insinuants qu’il captive l’attention des Athéniens : il les voit tous affolés d’idolâtrie, cependant il ne les attaque point par des paroles outrageantes « Vous êtes des athées et de francs impies ! » il ne leur dit pas : « Tout est Dieu pour vous excepté Dieu même ; vous ne reniez que lui, le Maître et le Créateur de l’Univers ! » Que leur dit-il ? En parcourant votre cité et en examinant les statues de vos dieux, j’ai aperçu aussi un autel sur lequel il est écrit « au Dieu inconnu. » C’est donc ce Dieu que vous adorez sans le connaître , que je vous annonce aujourd’hui. (Act. XVII, 23.) O prodige ! O tendresse d’un coeur paternel ! Il dit que ces Grecs pratiquent un culte pieux, bien qu’ils fussent idolâtres et impies ! Pourquoi ? parce qu’ils s’acquittaient des devoirs du culte comme s’ils eussent eu la vraie piété, parce qu’ils croyaient rendre honneur à Dieu, se l’étant persuadé à eux-mêmes. Imitez tous saint Paul, je vous en conjure, et puissé-je l’imiter moi-même à votre égard ! »

Homélie sur les anathèmes


Saint Grégoire le Grand

« Ceux qui, avec une intention droite, désirent amener des gens étrangers à la religion chrétienne, à la foi juste, doivent s’y efforcer par des paroles de bonté et non pas par des paroles dures, en sorte que l’inimitié ne repousse pas au loin ceux dont l’esprit aurait pu être mis en mouvement par l’indication d’une raison claire. Car tous ceux qui agissent autrement, et qui sous ce couvert veulent les éloigner de la pratique habituelle de leur rite, il s’avère qu’ils travaillent à leur propre cause plus qu’à celle de Dieu. […] Il faut donc faire en sorte qu’encouragés plutôt par la raison et la douceur, ils veuillent nous suivre et non pas nous fuir, pour que, leur expliquant par les Écritures ce que nous disons, nous puissions avec l’aide de Dieu les convertir au sein de la mère Eglise. C’est pourquoi, que ta fraternité les enflamme à la conversion par des monitions, autant qu’elle le peut avec l’aide de Dieu, et qu’elle ne permette pas à nouveau qu’ils soient inquiétés à cause de leurs célébrations ; qu’ils aient au contraire une entière liberté d’observer et de célébrer leurs festivités et leurs fêtes, comme ils l’on fait jusqu’ici. »

Lettre « Qui sincera », Novembre 602


Saint Dominique

« On avait fixé le jour d’une conférence solennelle avec les hérétiques. L’évêque du lieu se disposait à s’y rendre avec une suite nombreuse. — « Ce n’est pas ainsi, lui dit le Bienheureux Dominique, ce n’est pas ainsi, mon Seigneur et Père, qu’il faut s’avancer contre de tels ennemis. Les hérétiques doivent être convaincus par l’exemple de l’humilité et des autres vertus, plutôt que par la pompe extérieure et l’éclat des paroles. Armons-nous donc de ferventes prières ; portons les marques d’une véritable humilité, et marchons pieds nus contre ce Goliath.» »

(Fr. Gérard de Frachet, Vies des Frères de l’Ordre des Frères-Prêcheurs, chapitre II, p. 90; Traduites des chroniques du XIIIe siècle, préfacé par Joghannes Joerense, Paris: P. Lethielleux, imprimatur 1912, liberius.net)


Saint François d’Assise

« Les frères qui partent ont au point de vue spirituel deux façons de se conduire parmi les infidèles. La première est de ne soulever ni débats ni discussions, mais d’être soumis à toute créature humaine à cause de Dieu et de se proclamer chrétiens. La seconde est, lorsqu’ils croiront qu’il plaît à Dieu, d’annoncer la parole de Dieu, pour que les infidèles croient »

(Première règle, XVI; Saint François d’Assise. Documents. Écrits et Premières biographies, DESBONNETS, T., VORREUX, D. Éditions Franciscaines, 2e édition, Paris, 1968, p. 1504; sur saintfrancoisdassise.com)


Saint Pierre Favre

« Cependant, je vais vous dire quelques choses qui me sont venues à l’esprit. La première est que celui qui désirerait réussir avec les hérétiques de ce temps doit veiller à avoir une grande charité envers eux et à les aimer en vérité, rejetant de son esprit toutes les considérations qui ont pour effet que l’on se refroidit dans l’estime que l’on a d’eux. La deuxième est qu’il faut les gagner, pour qu’ils nous aiment et nous aient dans leur esprit comme leur appartenant. Cela s’obtient en communiquant familièrement avec eux en des points qui nous sont communs à nous et à eux, nous gardant de toute argumentation où une partie apparaît comme enfonçant l’autre. Il faut en effet communiquer plutôt sur les sujets qui unissent que sur ceux qui apparaissent comme manifestant de la diversité dans la compréhension. »

(Lettre à Jacques Laynez, 6 mars 1546)


Cardinal Lavigerie

« Le prêche direct aux mahométans est, à ce stade, futile. C’est seulement par une longue période de préparation, de vie au milieu d’eux, leur montrant un exemple de charité chrétienne, que leurs âmes peuvent être préparées à recevoir la parole de Dieu. »

(Cité dans la Revue d’Histoire des Missions, Septembre 1925; Repris par Irish Ecclesiastical Record, 1946)


Saint Pie X

« Mais pour que ce zèle à enseigner produise les fruits qu’on en espère et serve à former en tous le Christ, rien n’est plus efficace que la charité; gravons cela fortement dans notre mémoire, ô Vénérables Frères, « car le Seigneur n’est pas dans la commotion ». En vain espérerait-on attirer les âmes à Dieu par un zèle empreint d’amertume; reprocher durement les erreurs et reprendre les vices avec âpreté cause très souvent plus de dommage que de profit. Il est vrai que l’Apôtre, exhortant Timothée, lui disait : « Accuse, supplie, reprends, mais il ajoutait : en toute patience ». Rien de plus conforme aux exemples que Jésus-Christ nous a laissés.

C’est lui qui nous adresse cette invitation : « Venez à moi, vous tous qui souffrez et qui gémissez sous le fardeau, et je vous soulagerai ». Et, dans sa pensée, ces infirmes et ces opprimés n’étaient autres que les esclaves de l’erreur et du péché. Quelle mansuétude, en effet, dans ce divin Maître ! Quelle tendresse, quelle compassion envers tous les malheureux ! Son divin Coeur nous est admirablement dépeint par Isaïe dans ces termes : « Je poserai sur lui mon esprit, il ne contestera point et n’élèvera point la voix : jamais il n’achèvera le roseau demi-brisé et n’éteindra la mèche encore fumante ».

Cette charité patiente et bénigne devra aller au-devant de ceux-là mêmes qui sont nos adversaires et nos persécuteurs. « Ils nous maudissent », ainsi le proclamait saint Paul, « et nous bénissons; ils nous persécutent, et nous supportons; ils nous blasphèment, et nous prions ». Peut-être après tout se montrent-ils pires qu’ils ne sont. Le contact avec les autres, les préjugés, l’influence des doctrines et des exemples, enfin le respect humain, conseiller funeste, les ont engagés dans le parti de l’impiété ; mais au fond leur volonté n’est pas aussi dépravée qu’ils se plaisent à le faire croire. Pourquoi n’espérerions-nous pas que la flamme de la Charité dissipe enfin les ténèbres de leur âme et y fasse régner, avec la lumière, la paix de Dieu ? Plus d’une fois le fruit de notre travail se fera peut-être attendre ; mais la charité ne se lasse pas, persuadée que Dieu mesure ses récompenses non pas aux résultats mais à la bonne volonté. »

(Encyclique E Supremi, 4 octobre 1903)

« Tous ceux donc qui sont appelés à diriger ou qui se consacrent à promouvoir le mouvement catholique, doivent être des catholiques à toute épreuve, convaincus de leur foi, solidement instruits des choses de la religion, sincèrement soumis à l’Eglise et en particulier à cette suprême Chaire apostolique et au Vicaire de Jésus-Christ sur la terre; ils doivent être des hommes d’une piété véritable, de mâles vertus, de mœurs pures et d’une vie tellement sans tache qu’ils servent à tous d’exemple efficace.

Si l’esprit n’est pas ainsi réglé, il sera non seulement difficile de promouvoir les autres au bien, mais presque impossible d’agir avec une intention droite, et les forces manqueront pour supporter avec persévérance les ennuis qu’entraîne avec lui tout apostolat, les calomnies des adversaires, la froideur et le peu de concours des hommes de bien eux-mêmes, parfois enfin les jalousies des amis et des compagnons d’armes, excusables sans doute, étant donnée la faiblesse de la nature humaine, mais grandement préjudiciables et causes de discordes, de heurts et de querelles intestines. Seule, une vertu patiente et affermie dans le bien, et en même temps suave et délicate, est capable d’écarter ou de diminuer ces difficultés de façon que l’œuvre à laquelle sont consacrées les forces catholiques ne soit pas compromise. La volonté de Dieu, disait saint Pierre aux premiers chrétiens, est qu’en faisant le bien vous fermiez la bouche aux insensés : « Sic est voluntas Dei, ut bene facientes obmutescere faciatis imprudentium hominum ignorantiam ». »

(Encyclique Il Fermo Proposito, 11 Juin 1905)

« L’ardent amour pour Jésus et la vraie direction pour les âmes donne à l’apôtre toutes les audaces compatibles avec le tact et la prudence. D’un laïc éminent nous tenons directement ce récit. S’entretenant avec Pie X, il avait au cours de la conversation décoché quelques paroles mordantes, à l’adresse d’un ennemi de l’Eglise, « Mon Fils, lui dit le Pape, je n’approuve pas votre langage. En punition, écoutez cette histoire. Un prêtre que j’ai beaucoup connu arrivait dans sa première paroisse. Il crut de son devoir de visiter chaque famille. Juifs, protestants, francs-maçons même ne furent pas exclus, et il annonça en chaire que chaque année il renouvellerait sa visite. Grand émoi chez ses confrères qui se plaignent à l’évêque. Celui-ci mande aussitôt l’accusé et lui adresse une verte semonce. « Monseigneur, lui répond modestement le curé, Jésus, dans l’Evangile, ordonne au pasteur d’amener au bercail toutes ses brebis, oportet illas adducere. Comment y réussir sans aller à leur recherche? D’ailleurs je ne transige jamais sur les principes et me borne à témoigner mon intérêt et ma charité à toutes les âmes, même égarées, que Dieu m’a confiées. J’ai annoncé ces visites en chaire, si votre désir formel est que je m’en abstienne, daignez me donner cette défense par écrit, afin que l’on sache que je ne fais qu’obéir à vos ordres. » Ebranlé par la justesse de ce langage l’évêque n’insista pas. L’avenir, du reste, donna raison à ce prêtre qui eut la joie de convertir quelques-uns de ces égarés et força tous les autres à un grand respect pour notre sainte Religion. L’humble curé est devenu par la volonté de Dieu, le Pape qui vous donne, mon fils, cette leçon de charité. Soyez donc inébranlable sur les principes, mais que votre charité s’étende à tous les hommes, fussent-ils les pires ennemis de l’Eglise. »

(Paroles rapportées par Dom J.-B. Chautard, dans son livre recommandé par St Pie X lui-même, L’âme de tout apostolat, 15e ed., Abbaye de Sept-Fons, 1939, pp.130-131; lisible sur liberius.net)


Pie XI

« À cette unité, Nous convions instamment Nos frères dissidents, et Nous demandons en même temps que tous les fidèles sans exception, à l’exemple et selon les méthodes de saint Josaphat, s’appliquent à Nous prêter, chacun dans la mesure de ses forces, le concours de leur activité et de leur zèle. Qu’ils le comprennent bien, ce ne sont pas tant les discussions et autres exhortations directes qui favoriseront ce retour à l’unité, mais bien les exemples et les œuvres d’une vie sainte et, par-dessus tout, l’amour envers nos frères slaves et les autres Orientaux, suivant le mot de l’Apôtre : Ayez une même charité, une même-âme, une même pensée ; ne faites rien par esprit de rivalité ou de vaine gloire ; mais que l’Humilité vous fasse considérer les autres comme supérieurs à vous ; que chacun recherche non ses propres intérêts, mais ceux des autres. […]

C’est ainsi que, grâce au rétablissement de la bonne entente entre les individus comme entre les peuples, l’union pourra se réaliser parallèlement dans l’Eglise par la rentrée dans son giron de tous ceux qui, pour une cause ou une autre, en sont sortis. Cette réalisation de l’union sera obtenue non par des calculs humains, mais par la seule charité de Dieu, qui ne fait point acception de personnes et qui ne met point de différence entre nous et eux. »

Encyclique Ecclesiam Dei, 12 novembre 1923


Pie XII

« Au lien de la foi il faut joindre la charité qui nous unit entre nous et au Christ ; la charité qui, animée et mue par le Saint-Esprit, relie entre eux d’un lien indestructible les membres du Corps mystique du Rédempteur. Cette charité ne doit pas refuser d’embrasser les égarés et ceux qui se sont trompés de route ; on peut en voir un exemple dans la façon d’agir si remarquable de saint Cyrille. En effet, bien qu’il eût combattu énergiquement l’hérésie de Nestorius, il déclare cependant ouvertement, brûlant de charité, qu’il ne permet à personne de prétendre aimer Nestorius plus ardemment qu’il ne l’aime lui-même. Et cela à bon droit. Il faut, en effet, considérer ceux qui s’écartent du droit chemin comme des frères malades et les traiter avec douceur et bonté. A ce propos, il sera utile de rappeler ces très prudents conseils du patriarche d’Alexandrie : « L’affaire, dit-il, réclame une grande modération. » « Car d’âpres discussions poussent la plupart à l’impudence ; mieux vaut subir avec douceur ceux qui résistent que de leur créer des embarras à la pointe du droit. De même que si leur corps était malade, il faudrait le palper d’une main légère, ainsi il faut secourir leur âme chancelante avec une certaine prudence en guise de remède. De cette façon, eux aussi reviendront pas à pas à la sincérité. » Et il ajoute ailleurs : « Nous avons imité la diligence des médecins habiles : ceux-ci, en effet, ne soignent pas aussitôt par le feu ou le fer les maladies et les blessures du corps, mais ils traitent d’abord la plaie avec des médicaments lénitifs, attendant le moment opportun de la cautérisation et de l’opération. » Animé d’une telle miséricorde et bienveillance pour les égarés, il se déclare ouvertement « amant passionné de la paix et totalement étranger aux disputes et aux querelles, tel, enfin, qu’il souhaite les aimer tous et être réciproquement aimé de tous ». […]

En vérité, Vénérables Frères, à notre époque comme en ces temps lointains, pour travailler avec succès à cette conciliation des fils dissidents, à laquelle tendent tous les gens de bien, le secours le plus efficace sera sans aucun doute, avec l’inspiration et l’aide de Dieu, une sincère et efficace bienveillance des esprits. Cette affectueuse bienveillance favorise la connaissance réciproque, que Nos prédécesseurs se sont tant efforcés de procurer et de développer par diverses entreprises, en particulier par fondation dans la Ville éternelle de l’Institut pontifical destiné à promouvoir les hautes études orientales.  […]

Qu’à cette oeuvre très noble et méritoire consacrent toutes leurs forces, non seulement tous les hommes qui vivent en Orient et qui, par une estime réciproque, par des relations bienveillantes, par l’exemple d’une vie irréprochable, pourront plus facilement attirer à l’unité de l’Eglise les frères séparés, surtout les ministres du sanctuaire, mais aussi tous les fidèles du Christ en implorant de Dieu par leurs prières un seul royaume du divin Rédempteur dans le monde entier, un seul bercail pour tous. »

Encyclique Orientalis Ecclesiae, 9 avril 1944

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