Mathusalem a-t-il réellement vécu jusqu’à 969 ans ? Etude des nombres dans la Genèse.

Ceci est une traduction de l‘article de Dave Armstrong paru le 12 juillet 2021, et disponible ici.

Résumé : Devons-nous croire que Mathusalem, Noé et Adam vécurent littéralement jusqu’à 969 ans, 950 ans et 930 ans ? Non. Sous l’influence culturelle de la Mésopotamie, les récits vénérables de la Genèse font usage de nombres sacrés et figuratifs.

Image: jhenning_beauty_of_nature (10-10-20). Noé et sa famille après l’arrivée de l’arche; paraît être une gravure du XVe ou XVIe siècle [PixabayPixabay License]

Les âges très vénérables des patriarches de la Genèse m’ont interrogés à plusieurs reprises (surtout si on les croit sur parole) ; mais, je n’en ai jamais fait une étude depuis 40 ans, moment à partir duquel je fais de l’apologétique. Il me semblait que le moment opportun de traiter le sujet était venu, puisque j’ai récemment beaucoup écrit sur l’Ancien Testament. En particulier, dans mon article How Many Israelites in the Exodus ? [Combien d’israélites durant l’Exode?], j’ai suivi l’interprétation selon laquelle le nombre mentionné des hommes ayant quitté l’Egypte dans l’Exode, de 600 000 hommes (ce qui correspond à environ 2 millions d’individus en comptant les femmes et les enfants), s’établissait littéralement à environ 20 000 hommes (se référer aux raisons développées dans l’article susmentionné).

J’ai découvert plus tard que les archéologues avaient estimé que la population de Pi-Ramsès s’élevait environ à 300 000 individus au XIIIe siècle avant J-C, or, il s’agit de la ville que les Hébreux ont quitté dans l’Exode. Donc, il aurait été difficile pour cette ville de contenir 2 millions d’individus, ce qui correspondrait à environ 7 fois sa population, d’après les estimations. Il y a quelque chose à éclaircir concernant les nombres dans la Pentateuque/la Torah (il s’agit des 5 premiers livres de la Bible), et nous pouvons analyser ce « problème » et proposer des solutions appréciables.

Le sujet dépassant mes compétences, je vais donc citer la géologue presbytérienne Carol A. Hill, qui traite de façon constructive et judicieuse le thème des contradictions apparentes entre la Bible et la science. Son article « “Making Sense of the Numbers of Genesis” (tiré de Perspectives on Science and Christian Faith, Volume 55, Number 4, December 2003) » présente une explication parfaitement plausible soutenue par l’analyse des différents nombres présents, qui sont souvent symboliques par nature. Son introduction est un bon résumé des arguments élaborés qu’elle prépare :

Parmi les plus grands obstacles à la foi contenus dans la Bible se trouvent les âges extraordinairement élevés des patriarches… La clé de compréhension des nombres de la Genèse réside dans le fait que, selon une perspective Mésopotamienne, les nombres peuvent présenter à la fois un sens réel (numérique) et un sens sacré (numérologique ou symbolique). Les Mésopotamiens utilisaient un système numérique sexagésimal (en base 60 [ndlt : nos nombres courants sont en base 10 => chiffres 0, 1, 2, …, 9]), et, dans la Genèse, les nombres sacrés 60 et 7 jouent un rôle important dans les âges des patriarches. En plus de ces nombres sacrés Mésopotamiens, les nombres 3, 7, 12 et 40 sont privilégiés tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testaments. Considérer les nombres suivant leur sens figuré ne signifie pas pour autant qu’il ne faille pas prendre la Bible au sens littéral. Cela signifie simplement que l’écrivain sacré a essayé d’intégrer une vérité historique ou spirituelle au texte – c’est-à-dire qui dépasse le sens purement rationnels des nombres.

La clé permettant d’éclaircir ce mystère se trouve dans la façon de voir le monde qu’avaient les Mésopotamiens :

La réponse est assez simple – si nous prenons en considération « la vision du monde » ou « la façon de penser » des populations vivant à l’époque des patriarches : c’est-à-dire des Mésopotamiens (il s’agit des peuples ayant vécu sur le territoire de l’Irak actuel). Et, les Hébreux de Palestine descendaient des Mésopotamiens. Cette façon de penser incluait aussi bien les idées religieuses de ces peuples que leur système numérique.

Les Mésopotamiens furent les premiers à développer l’écriture, l’astronomie, les mathématiques (l’algèbre et la géométrie), un calendrier et un système de poids et de mesures, de comptabilité et la monnaie … Les Mésopotamiens furent les premiers à aboutir aux logarithmes … Ils savaient résoudre des systèmes d’équations linéaire et quadratique à 2 inconnues ou plus, et, ils sont parvenus à calculer la valeur du nombre π avec une précision de 0.6%. Le théorème de Pythagore fut en réalité inventé par les Mésopotamiens plus de 1000 ans avant la naissance de Pythagore…

En d’autres termes, ce n’étaient pas des andouilles. Ils étaient particulièrement avancés et intelligents, et cette sophistication s’étendait à leur façon d’utiliser les nombres :

Les textes mathématiques des Sumériens ou des Babyloniens (ce sont les peuples ayant habités au sud de la Mésopotamie) montrent que ces peuples utilisaient habituellement un système numérique sexagésimal au moins à partir de l’époque d’Uruk (~3100 av. J-C.) Avec les nombres 60 et 10 sur lequel leur système numérique, combinant les systèmes sexagésimal et décimal, était fondé, le nombre 6 était aussi utilisé dans un système numérique spécial « bi-sexagésimal ». Des exemples de système numérique sexagésimal Mésopotamien se retrouvent encore dans notre quotidien, sous la forme des cercles de 360° […] et dans notre façon de compter le temps : une heure vaut 60 minutes, une minute vaut 60 secondes. Le système calendaire sexagésimal des Mésopotamiens se retrouve aussi dans leurs nombres de jours : 360 jours (360 = 60 * 6).

Cependant, le problème dans l’interprétation des âges hypothétiquement élevés des patriarches nécessite plus que quelques explications techniques des systèmes mathématiques. Les Mésopotamiens (et à leur suite, les premiers Hébreux) avaient le concept des nombres sacrés et purement symboliques, différents et complémentaires par rapport aux nombres réels utilisés en arithmétiques, en géométrie et en algèbre :

Certains nombres du système sexagésimal, comme sossos (60), neros (600) et saros (3600) occupaient une place spécifique dans les mathématique et l’astronome Babylonienne. Dans la religion, les dieux majeurs de la Mésopotamie étaient associés à des nombres selon leur place dans la hierarchie divine. Par exemple, le nombre 60, c’est-à-dire le nombre le plus parfait de la hiérarchie, était associé à Anu, dieu à la tête du Panthéon Mésopotamien.

Le système numérique utilisé par les Hébreux a changé au cours du temps, ce qui pourrait être une raison pour laquelle les âges vénérables des personnages bibliques ont diminué et se sont rapprochés de ceux que nous connaissons actuellement :

Alors que les Mésopotamiens utilisaient un système numérique sexagésimal, les Hébreux, des siècles plus tard, n’utilisaient qu’un système numérique décimal. […] Il semble certain qu’une chronologie rationnelle et réellement historique était déjà mise en place en Israël avant le règne de David. […] Pourtant, même durant cette période, ainsi que longtemps après, des nombres privilégiés ou figuratifs ont continué à être utilisés aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testaments.

Les premiers Hébreux ont développé un système numérique propre aux nombres « privilégiés » :

Même une lecture succincte de la Bible révèlera que certains nombres sont utilisés de façon récurrente. Parmi ces nombres privilégiés se trouvent les nombres 3, 7, 12 et 40.

Trois. Dans la Bible, 3 est le nombre montrant l’emphase. Par exemple : « Saint, saint, saint » signifiait que Dieu était tout particulièrement sacré. Jésus répétait souvent 3 fois pour insister sur un point, ou encore, les choses sont faites 3 fois pour montrer l’accentuation. 3 est aussi un nombre symbolisant l’intégralité : par exemples, la mission de Jésus fut terminée après qu’il est ressuscité des morts le troisième jour, Jonas fut dans la baleine durant 3 jours et 3 nuits, le temple fut rebâti après 3 jours, etc …

Sept. Le nombre sept était tout particulièrement sacré chez les Juifs du fait du Sabbat, qui avait lieu le septième jour de leur semaine. En tant que dernier jour de la semaine, il signifiait la plénitude de la satisfaction et de la paix. Il s’agit d’un symbole biblique récurrent de la plénitude et de la perfection : 7 chandeliers d’or, 7 esprits, 7 mots de louange, 7 églises, 70 (7 * 10) nations, 70 (7 * 10) anciens, pardonner jusqu’à 70 * 7 fois, Terah âgé de 70 (7 * 10) ans, Lamech âgé de 777 ans, etc …

Douze. Un autre nombre qu’on trouve sans cesse répété dans la Bible est le nombre 12 (6 * 2). Il y a 12 piliers, 12 puits, 12 sources, 12 pierres précieuses, 12 bols d’argent, 12 cuillers en or, 12 bœufs, béliers, agneaux et chèvres, 12 gâteaux, 12 fruits, 12 perles, 12 tribus d’Israël, 12 tribus d’Ismaël, 12 districts de Salomon, 12 portes dans la nouvelle Jérusalem, 12 disciples de Jésus, 12 000 cavaliers, 144 000 (12 * 12 * 1000) marqués du sceau parmi les enfants d’Israël, etc … Douze était le symbole de la plénitude et de la totalité.

Quarante. Le nombre 40 apparaît de nombreuses fois dans la Bible dans différents contextes, et il peut être interprété soit de façon littérale, soit de façon figurative (dans le cas de longues périodes de temps). Le Déluge dura 40 jours et 40 nuits, Moïse jeûna 40 jours et 40 nuits, Jésus jeûna 40 jours et 40 nuits. Les Israélites furent dans le désert durant 40 ans, Jésus a été vu par ses disciples pendant les 40 jours ayant suivis sa résurrection, Jonas prêcha aux Ninivites pendant 40 jours, il est dit que Salomon, David et Saul régnèrent chacun durant 40 ans, Goliath provoqua les Hébreux pendant 40 jours, etc …

Nous devons reconnaître que dans les moultes endroits où les nombres privilégiés sont utilisés dans la Bible, ils doivent être interprétés de façon symbolique ou figurative … Considérer qu’un nombre doit être interprété comme un symbole ou une figure ne signifie pas que la Bible n’est pas interprétée dans le sens littéral. Cela signifie simplement que l’écrivain biblique a tenté de conférer une vérité spirituelle ou historique au texte, dépassant le sens purement rationnel des nombres.

Avec ces éléments de contexte en tête (abrégés autant que je l’ai pu par souci de brièveté de cette présentation introductive), nous pouvons passer à l’analyse directe des âges vénérables des personnes mentionnées dans la Genèse (jusqu’au temps d’Abraham, qui vécut vers 2000 av. J.-C). Le dr. Hill continue :

La première chose qui est immédiatement apparente […] est que les nombres listés dans les chronologies de la Genèse sont basés sur le système numérique sexagésimal (en base 60) et peuvent être placés dans deux groupes :
(1) les multiples de cinq, c’est-à-dire, les nombres exactement divisibles par 5, dont le dernier chiffre est 5 ou 0 ;
et (2) les multiples de cinq auxquels sept (ou deux sept) est ajouté.
La signification de ce nombre cinq est que 5 ans = 60 mois, et les combinaisons ou les multiples de 60 ans + 5 ans (=60 mois) sont basiques. Remarquons que pour les 30 nombres listés, concernant les patriarches antédiluviens jusqu’au Déluge (d’Adam à Noé), tous les âges se terminent par les chiffres 0, 5, 7, 2 (7+5 = 12), ou 9 (5+7 +7 = 19) – la probabilité en est d’une chance sur un milliard ! Maintenant, pour toute la séquence des 60 nombres listés (antédiluviens et postdiluviens), aucun des âges de ne termine par 1 ni 6 – la probabilité en est d’une chance sur 500 millions. Certainement, si les âges des patriarches de la Genèse étaient des nombres aléatoires, comme ce à quoi nous nous attendrions de la part d’âges réels, ceci n’aurait pas pu être le cas. Il est inconcevable que tout cela soit accidentel ! Ces nombres ont, sans aucun doute, un sens spécial […].

Quelque soit l’intention spécifique de l’écrivain sacré pour chacun de ces âges des patriarches, il est évident que le but général du texte était de préserver l’harmonie des nombres.

Le dr. Hill a construit une charte élaborée des patriarches qui, prima facie, vécurent extraordinairement longtemps. Il est évident que les nombres 60, 5 et 7 jouent un rôle clef symbolique. Je l’ai grandement abrégée, et la présentation sera sous la forme suivante : Nom – âge à la mort selon la Bible – décomposition en nombres sexagésimaux et privilégiés.

Nom

Adam

Seth

Enosh

Kenan

Mahalalel

Jared

Enoch

Mathusalem

Lamech

Noé

Shem

Terah

Abraham

âge

930 ans

912 ans

905 ans

910 ans

895 ans

962 ans

365 ans

969 ans

777 ans

950 ans

600 ans

205 ans

175 ans

décomposition numérique

60x3x5ans (60mois) + 6x5ans(60mois)

60x3x5ans (60mois) + 5ans (60mois) + 7ans

60x3x5ans (60mois) + 5ans (60mois)

60x3x5ans (60mois) + 2x5ans (60mois)

60x3x5ans (60mois) – 5ans (60mois)

(60+60+60+6+6)x60mois – 5ans (60mois) + 7ans

60x6ans + 5ans(60mos) = 1 année solaire

(60+60+60+6+6)x60mois – 5ans (60mois) + 7ans + 7ans

7x10x10 + 7×10 +7ans

60x3x5ans (60mos) + 10x5ans (60mos)

60x10ans

40x5ans (60mois)+ 5ans (60mois)

60x10x2mois + 15x5ans (60mois)

Le dr. Hill résume les tendances numérologiques ci-dessus :

Tous les nombres – il y en a 30 en tout – des âges d’Adam à Néo sont des combinaisons des nombres sacrés 60 (années et mois) et 7. Aucun de ces nombres ne se termine par 1, 3, 4, 6, ou 8 – la probabilité correspondante est d’une chance sur un milliard. 13 nombres se terminent par 0 (quelques multiples ou des combinaisons avec 60), 8 nombres se terminent par 5 (5 ans = 60 mois), 3 nombres se terminent par 7, 5 nombres se terminent par 2 (5 ans + 7 ans = 12), et 1 nombre se termine par 9 (5 ans + 7 ans + 7 ans = 19). Tout cela ne peut pas être une coïncidence. Les Mésopotamiens utilisaient des nombres sacrés, pas des nombres réels. C’est pourquoi ces nombres n’étaient pas censés être interprétés comme signifiant des réalités numériques pures, et donc, ils ne doivent pas être interprétés dans ce sens-là.

Des nombres symboliques ont continué à être utilisés dans la Bible au fur et à mesure que le temps passait, quoique dans une moindre mesure. Par exemple, il est rapporté que Moïse mourut à l’âge de 120 ans (60 * 2). Il est dit que Joseph et Josué moururent à l’âge de 110 ans : il s’agit d’un nombre que les Egyptiens (les deux étaient de cultures Egyptienne) considéraient comme « parfait » et qui était représentatif d’une « vie vécue de façon généreuse, désintéressée, et ayant provoquée de remarquables bénéfices moraux et sociaux pour les autres ».
Le dr. Hill remarque, à propos des tendances numériques spectaculaires de la Genèse que :

Un examen plus approfondi du premier chapitre de la Genèse révèle l’harmonie complexe et soigneusement élaborée du texte original Hébreu Massorétique. Après le verset introductif (v. 1), la section est divisée en sept paragraphes, se rapportant chacun à l’un des sept jours. Chacun des trois noms apparaissant dans le premier verset (« Dieu », le « ciel », la « terre ») sont répétés selon un multiple de 7 fois dans le chapitre : « Dieu » apparaît 35 fois (7 * 5), la « terre » revient 21 fois (7 * 3) et le « ciel » 21 fois (7 *3). Le premier verset mis à part, chacun des versets suivants contient trois déclarations qui accentuent la sollicitude de Dieu pour le bienfait de l’humanité (trois est le nombre de l’insistance), à savoir les phrases du type : « Faisons l’homme », « Soyez féconds », « Voici que je vous donne toute l’herbe portant semence ». Ainsi, il y a une série de sept maximes de triades (trois) correspondantes. Les termes « lumière » et « jour » apparaissent sept fois dans le premier paragraphe, et il y a sept références à la « lumière » dans le quatrième passage (parallèle). L’ « eau » est mentionnée sept fois dans les 2e et 3e paragraphes ; les « bêtes » sont mentionnées sept fois dans les paragraphes parallèles 5 et 6 ; l’expression « cela était bon » revient sept fois – et la septième fois est accentuée : « cela était très bon », etc … Supposer que tout cela n’est qu’une simple coïncidence n’est pas possible – le texte a été intentionnellement construit de cette manière, avec des nombres privilégiés et une symétrie prosaïque.

D’autres exemples de structures littéraires intentionnelles et singulières de la Bible se trouvent dans mes papiers récents Chiasmus & “Redundancy” in Flood Stories et Chiastic Literary Genre in Genesis. Le Dr Hill fournit beaucoup d’autres exemples. Quiconque s’intéressant à ce sujet doit lire intégralement ses articles. Il s’agit d’une mine d’or, et d’une merveille explicative. Elle aborde aussi des aspects supplémentaires comme la chronologie et les généalogies dans la Genèse, et donne une « conclusion » très pertinente que tout étudiant de la Bible doit toujours garder en tête, comme un guide pour l’interpréter, particulièrement en ce qui concerne les plus anciens livres de la Bible :

Il est difficile pour beaucoup de personnes d’accepter le fait que les nombres, dans la Genèse, soient vraisemblablement « artificiels », ou « intentionnels » plutôt que « réels ». Est-ce que cela compromet l’intégrité de la Bible et signifie que la Bible n’est pas fiable ? Est-ce que cela signifie que la Bible ne peut pas être comprise au sens « littéral » ? Non, cela signifie uniquement que le texte doit être lu en prenant en compte le contexte culturel de ses écrivains. Nous devons essayer, et « rentrer dans la tête » de ce peuple ancien et comprendre ce qui les animait et comment ils pensaient – tout comme les missionnaires actuels doivent essayer de se mettre à la place des personnes qu’ils cherchent à évangéliser, et comprendre leur façon de voir les choses. Dans le cas de la Genèse, nous devons essayer de comprendre le texte selon la vision du monde qu’avaient les habitants du proche orient vers -2000 av. J.-C., et non pas selon […] la perspective scientifique moderne des XXe et XXIe siècles. Les peuples du proche orient de l’antiquité ne pensaient vraiment pas de la même manière, ni ne s’exprimaient de la même façon que les Européens[…].

Interpréter fidèlement la Genèse, c’est être fidèle à la signification réelle du texte tel qu’il a été écrit. Ce n’est pas interpréter le texte selon les hypothèses ou les désirs d’autres peuples à d’autres époques. Il est d’ailleurs ironique que le monde mythologique créé par beaucoup de Chrétiens « littéralistes » sérieux et bien intentionnés, en partie fondé sur les nombres de la Genèse, a conduit des millions de personnes à rejeter la Bible et les vérités qui s’y trouvent.


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