Introduction
Lorsque le pape canonise un saint, il utilise la formule ex cathedra :
« En l’honneur de la Très Sainte et Indivisible Trinité, pour l’exaltation de la foi catholique et la croissance de la vie chrétienne, par l’autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des saints apôtres Pierre et Paul et la Nôtre, après avoir réfléchi longuement, ayant imploré de nombreuses fois l’aide divine et ayant écouté l’avis de nombreux frères, nous déclarons et définissons comme saints le(s) bienheureux N., et nous les inscrivons au Livre des Saints, et nous établissons qu’ils soient honorés avec piété et dévotion parmi les saints dans l’Église universelle. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »
Ainsi, lorsqu’un Pape canonise, il « déclare et définit », par la triple autorité du Christ, de saints Pierre et Paul, et de la sienne, qu’une telle personne est « sainte », c’est-à-dire, qu’il a vécu dans l’amitié de Dieu, qu’il a pratiqué héroïquement les vertus, et qu’il est au Ciel, intercédant pour nous (CEC, n° 828) ; et il étend le culte du saint à l’Eglise universelle.
Puisque cette sentence a rapport à la foi, par laquelle nous professons qu’un tel est au Ciel et qu’il intercède pour nous, que nous devons lui rendre l’honneur et le vénérer (cf. saint Concile de Trente, Denz. 1867) ; qu’elle a rapport à la morale, par laquelle nous avons la certitude que le saint a pratiqué les vertus héroïques, et a vécu dans l’amitié de Dieu (ce qui ne veut pas dire que sa vie a été impeccable) ; qu’elle concerne le culte universel et public de l’Eglise ; qu’elle est faite par la suprême autorité apostolique ; alors cette sentence possède le caractère d’une déclaration ex cathedra : déclaration infaillible, immuable et irrévocable.
Cependant, lors de ces dernières décennies, une vieille théorie est renée de ses cendres : cette théorie consiste en la négation de l’infaillibilité du pape lorsqu’il canonise un saint. De même que cette théorie a souvent été utilisée dans le but de détracter les actes ou écrits de différents saints, de même, elle est fréquente chez les lefebvristes prétendant que le Concile Vatican II a promulgué des erreurs graves contre la foi : ils ne pouvaient accepter que les trois papes l’ayant mis en œuvre, lutté contre les dérives de la FSSPX et excommunié à juste titre Mgr Lefebvre (et ses adhérents) pour ses consécrations illégitimes étaient en fait des saints.
Nous voulons démontrer que cette vieille théorie a été explicitement rejetée par le Magistère de l’Eglise, et donc qu’un catholique doit absolument rejeter celle-ci.
Grégoire XVI

Bulle de la canonisation du Bienheureux Alphonse de Liguori, 26 mai 1839, Histoire de Saint Alphonse-Marie de Liguori etc., page 178-9 :
« Nous suppliâmes avec ferveur l’Esprit saint de nous affermir de sa force divine au moment de prononcer le jugement définitif. »
« De l’autorité apostolique qui, malgré notre indignité, nous a été donnée comme au successeur de saint Pierre, le prince des apôtres, dans le gouvernement suprême de l’Eglise, à l’honneur de la sainte et indivisible Trinité, pour l’exaltation de la foi catholique et la gloire de la religion, nous avons prononcé notre jugement définitif, et mis au nombre des saints confesseurs et pontifes le bienheureux Alphonse-Marie de Liguori, brillant de l’éclat des vertus chrétiennes et de la splendeur des miracles […] »
« Que nul n’ait donc la témérité d’enfreindre le jugement que nous venons de consigner ici ; et si quelqu’un avait la présomption de l’entreprendre, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation du Dieu tout-puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. »
Pie XI

Décrétale de la canonisation du Bienheureux André-Hubert Fournet, 4 juin 1933, Actes de S. S. Pie XI, tome 10, pp. 56, 58, 59, 61, 62 :
« Bien que Nous ayons manifesté Notre désir de décerner à ce Bienheureux les honneurs souverains de l’Eglise triomphante […] cependant, comme la chose est très grave, car elle est liée au magistère infaillible du Vicaire du Christ, Nous jugeâmes bon de surseoir à cette canonisation, afin de demander, selon la coutume de l’Eglise romaine, dans un Consistoire semi-public, leur avis, pour la seconde fois, à Nos vénérables Frères les cardinaux, ainsi qu’à tous ceux qui devaient prendre part à ce Consistoire, les patriarches, les archevêques, les évêques et les abbés nullius. »
« Nous, après avoir imploré de nouveau et avec plus de ferveur les lumières d’en haut, avons, en qualité de Chef suprême de l’Eglise catholique, prononcé l’infaillible sentence en ces termes : « En l’honneur de la Sainte et indivisible Trinité, […] » »
« C’est pourquoi, après avoir bien pesé tout ce qui Nous a été soumis, de science certaine et dans la plénitude de Notre autorité apostolique, toutes ces choses dont Nous venons de parler et chacune d’elles, Nous les confirmons, Nous les corroborons, et de nouveau Nous les statuons, Nous les décrétons, et Nous les portons à la connaissance de l’Eglise catholique tout entière. De plus, Nous voulons que les copies de cette Lettre décrétale, même imprimées, pourvu cependant qu’elles soient signées de la main de l’un de Nos notaires apostoliques et munies de son sceau, méritent entièrement la même foi que mériterait la présente si elle était produite et mise sous les yeux. Et si quelqu’un ose attaquer cette Lettre décrétale par laquelle Nous définissons, Nous décrétons, Nous ordonnons et Nous exprimons Notre volonté, ou s’il ose s’élever témérairement contre elle, et porter atteinte à son autorité, qu’il sache qu’il encourra l’indignation du Dieu tout-puissant et de ses saints Apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation de la Bienheureuse Bernadette Soubirous, 8 décembre 1933, Actes de S. S. Pie XI, tome 11, pp. 34, 35, 38, 39 :
« Nous, après avoir imploré de nouveau et avec plus de ferveur les lumières d’en haut, avons, en qualité de Chef suprême de l’Eglise catholique, prononcé l’infaillible sentence en ces termes : « En l’honneur de la Sainte et indivisible Trinité, […] »
« Une fois la formule de canonisation solennellement prononcée ex cathedra, acquiesçant aux prières que Nous avait adressées le susdit avocat consistorial, au nom du cardinal procureur, Nous avons prescrit l’expédition de ces Lettres décrétales sub plumbo relatives à cette même canonisation »
« Mais si quelqu’un osait altérer Nos présentes Lettres qui définissent, décrètent, imposent et expriment Notre volonté, ou encore, par une téméraire audace, y contrevenir ou y porter atteinte, que celui-là sache qu’il encourra lu colère du Dieu tout-puissant et celle des saints apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation de la Bienheureuse Jeanne-Antïde Thouret, 14 janvier 1934, Actes de S. S. Pie XI, tome 12, pp. 29, 30 et 32 :
« Par deux fois, Nous implorâmes avec plus de ferveur la grâce de la lumière de l’Esprit-Saint. Enfin, en qualité de Maître suprême de l’Eglise catholique, Nous avons, assis sur la Chaire de saint Pierre, prononcé cette sentence solennelle : A l’honneur de la Trinité sainte et indivisible, […] »
« Après avoir prononcé de Notre Chaire cette déclaration de canonisation acquiesçant à la demande que Nous adressait l’avocat consistorial susdit au nom du cardinal ponent, Nous avons prescrit d’expédier ces présentes Lettres décrétales munies de Notre sceau plombé. »
« Si quelqu’un, par une audace téméraire, osait enfreindre, ou contredire, ou falsifier lesdites Lettres décrétales de cette canonisation que Nous avons définie, décrétée, décidée, prescrite, ordonnée et voulue, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation du Dieu tout-puissant et celle des saints apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation de la Bienheureuse Marie-Michelle du Très Saint Sacrement, 19 mars 1934, Actes de S. S. Pie XI, tome 11, pp. 131, 134 :
« Nous-même, assis dans notre chaire, comme Maître suprême de l’Eglise catholique, Nous avons déclaré solennellement : En l’honneur de la Trinité sainte et indivisible, […] »
« Mais si quelqu’un, avec une audace téméraire, osait enfreindre ces Lettres décrétales qui définissent, établissent et expriment Notre volonté, Nos ordres, Nos décisions, ou y contrevenir ou y porter atteinte, que celui-là sache qu’il encourra la colère du Dieu tout puissant et des saints apôtres Pierre et Paul »
Homélie du 19 mars 1934, le jour de la canonisation des Bienheureux Joseph-Benoît Cottolengo, Pompilius-Marie Pirrotti, et de la bienheureuse Thérèse-Marguerite Redi :
« Aujourd’hui, en effet, il Nous a été donné de décerner, du haut de cette chaire de vérité, à trois bienheureux habitants du ciel les plus grands honneurs religieux et de rappeler instamment leurs illustres exemples à tous ceux qui, en tous lieux, sont Nos fils dans le Christ »
Décrétale de la canonisation du Bienheureux Conrad de Parzham, 20 mai 1934, Actes de S. S. Pie XI, tome 12, pp. 162, 163 et 166 :
« Nous avons invoqué en premier lieu l’appui de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les saints, puis ayant imploré avec plus de ferveur la venue de la lumière du Saint-Esprit, le Paraclet, du haut de la Chaire de saint Pierre [latin : ex Divi Petri Cathedra], Nous, Maître suprême de l’Eglise catholique, Nous avons prononcé cette sentence solennelle : En l’honneur de la Trinité sainte et indivisible, […] »
« Mais si quelqu’un osait enfreindre ces Lettres décrétâtes qui définissent, décrètent, mettent au nombre des Saints, ordonnent, statuent, manifestent Notre volonté; ou s’il osait, par une téméraire audace, y contredire ou y porter atteinte, que celui-là sache qu’il encourra la colère du Dieu toutpuissant et celle des bienheureux apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation des Bienheureux Jean Fisher et Thomas More, 14 janvier 1934, Actes de S. S. Pie XI, tome 13, pp. 84, 85 et 87 :
« Enfin, du haut de cette chaire de vérité, où le bienheureux Pierre vit et préside sur son propre siège, Nous avons prononcé cette sentence définitive : A l’honneur de la sainte et indivisible Trinité, […] »
« Que si quelqu’un s’avisait d’enfreindre ce que par ces Lettres décrétales Nous définissons, décrétons, inscrivons, mandons, établissons et voulons, ou bien était assez téméraire pour oser s’y opposer, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation du Dieu tout-puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation des Bienheureux André Bobola, Jean Leonardi et Salvador d’Horta, 17 avril 1938, Actes de S. S. Pie XI, tome 17, pp. 105, 106, 108 et 109 :
« Alors, assis dans Notre Chaire, en présence de toute l’assistance debout, Nous avons, en vertu de la plénitude de Notre pouvoir apostolique, rendu solennellement la sentence suivante : A l’honneur de la sainte et indivisible Trinité, […] »
« Aujourd’hui le Christ, Notre-Seigneur, vainqueur de la mort, nous a ouvert la porte de l’éternité ; aujourd’hui, avec des transports de joie, l’Eglise militante participe au bonheur de l’Eglise triomphante, parce que trois de ses membres qui suivirent les traces du divin Rédempteur sont déclarés, par une sentence infaillible, possesseurs de la sainteté et de l’éternelle béatitude. »
« Mais si quelqu’un osait désobéir ou par une audace téméraire, ce dont Dieu le préserve, s’opposer ou porter atteinte aux Lettres décrétales de cette canonisation que Nous avons définie, décrétée, déclarée prescrite, ordonnée et voulue, qu’il sache qu’il encourra la colère du Dieu tout-puissant et celle des bienheureux apôtres Pierre et Paul. »
Homélie du 17 avril 1938, le jour de la canonisation des Bienheureux André Bobola, Jean Leonardi et Salvador d’Horta :
« VOICI le jour que le Seigneur a fait : exultons et réjouissons-nous en lui. Aujourd’hui le Christ, Notre-Seigneur, vainqueur de la mort, nous a ouvert l’accès de l’éternité ; aujourd’hui, avec des transports de joie, l’Eglise militante participe au bonheur de l’Eglise triomphante, parce que trois de ses membres, qui suivirent les traces du divin Rédempteur, sont déclarés, par un jugement infaillible, possesseurs de la sainteté et de l’éternelle béatitude. »
Vénérable Pie XII

Décrétale de la canonisation de la Bienheureuse Gemma Galgani, 2 mai 1940, Acta Apostolicae Sedis (1941), pp. 105, 107 :
« Comme cela certes fut fait comme de coutume une deuxième et une troisième fois, à savoir avec de plus en plus d’insistance, le patronage de tous les Saints ayant été invoqué et des prières ayant été faites au Saint Esprit Divin, afin d’implorer une lumière plus abondante à Notre esprit, afin qu’Il Nous gouverne et dirige en cette affaire d’une telle importance, Nous, Maître de l’Église catholique universelle, de la chaire [latin : ex cathedra] seule fondée sur Pierre par la voix du Christ ; avons prononcé solennellement cette sentence qui ne peut point être fausse par ces mots : En l’honneur de la Sainte et Indivisible Trinité, […] »
« Si quelqu’un, cependant, osait attenter à Nos présentes Lettres qui définissent, décrètent, imposent et expriment Notre volonté, que celui-là sache qu’il encourra la colère de Dieu Tout-Puissant et des saints apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation de la Bienheureuse Marie-Euphrasie Pelletier, 2 mai 1940, Acta Apostolicae Sedis (1941), pp. 148, 150 :
« Nous, Maître de toute l’Église, avons solennellement prononcé de la Chaire de Saint-Pierre [latin : ex Divi Petri Cathedra], cette sentence définitive : En l’honneur de la Sainte et Indivisible Trinité, […] »
« Si quelqu’un, cependant, osait attenter à Nos présentes Lettres qui définissent, décrètent, imposent et expriment Notre volonté, que celui-là sache qu’il encourra la colère de Dieu Tout-Puissant et des saints apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation équipollente de la Bienheureuse Marguerite de Hongrie, 19 novembre 1943 :
« Parmi les charges les plus importantes qu’en vertu du ministère apostolique qui Nous a été confié quoique sans mérite Nous avons à remplir, il n’en est sans doute pas de plus grave ni de plus douce et qui ne Nous donne plus de consolation au milieu des nombreux soucis et des anxiétés qui Nous accablent que de décerner les honneurs suprêmes de culte à ces fidèles qui, durant leur vie, ont brillé en tout genre de vertus jusqu’à la perfection, qui, surtout après leur mort, ont resplendi de l’éclat des miracles obtenus du Dieu Tout-Puissant par leur intercession et qui ont ainsi mérité à juste titre une renommée constante de sainteté. C’est ce que les Pontifes romains, sous l’inspiration du Saint-Esprit, ont accompli jusqu’aux temps actuels à l’applaudissement de tout le monde catholique avec d’autant plus de sollicitude et plus fréquemment que le peuple chrétien paraissait avoir besoin de plus nombreux intercesseurs auprès de Dieu et de plus éclatants exemples de vertu. »
« Tout cela étant donc mûrement pesé, de science certaine, en vertu de la plénitude de Notre pouvoir apostolique, à teneur des présentes, Nous décidons solennellement : « la bienheureuse Marguerite vierge, de la royale famille des Arpads, moniale de l’ordre de saint Dominique, est sainte et doit être inscrite au catalogue des saints parmi les saintes vierges et Nous décidons que sa mémoire doit être rappelée au martyrologe romain chaque année à son jour de naissance le 18 janvier ». »
« Toutes les raisons entrant en considération ayant été bien examinées, de Notre science certaine, en vertu de la plénitude de Notre autorité apostolique, tout ce qui a été dit ci-dessus en tout et en chaque chose Nous le confirmons, le fortifions, le décidons enfin et ordonnons de le porter à la connaissance de toute l’Eglise catholique. »
« Si quelqu’un avait la présomption d’enfreindre ou de contrevenir ou d’attenter témérairement à ces lettres, portant Nos déclarations, décret, mandat et volonté, qu’il sache qu’il encourt l’indignation du Dieu Tout-Puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. »
Commentaire officiel de la canonisation du Bienheureux Nicolas de Flüe, 15 mai 1947, Acta Apostolicae Sedis (1947), pp. 209 et 210 :
« Alors, Notre Très Saint Seigneur, tous se levant la tête nue, tandis qu’il était assis dans la Chaire et portait la mitre, prononça ainsi solennellement de la plénitude du ministère apostolique : En l’honneur de la Sainte et indivisible Trinité, […] »
Décrétale de la canonisation du Bienheureux Jean de Britto, 22 juin 1947, Acta Apostolicae Sedis (1949), pp. 137-138 :
« Et Nous, ayant d’abord imploré la lumière de l’Esprit Paraclet avec ceux qui étaient présents, pour que de Lui l’abondance de la lumière céleste brille de plus en plus à Notre esprit, assis dans la Chaire, exerçant le magistère infaillible de Pierre, avons solennellement prononcé : « Pour l’honneur de la Sainte et indivisible Trinité, […] »
Commentaire officiel de la canonisation des Bienheureux Jean de Britto, Bernardin Realino et Joseph Cafasso, 22 juin 1947, Acta Apostolicae Sedis (1947), pp. 249 et 250 :
« Notre Très Saint Seigneur assis, prononça solennellement de la Chaire [latin : ex cathedra] de Saint Pierre : En l’honneur de la Sainte et Indivisible Trinité, […] »
Commentaire officiel de la canonisation des Bienheureux Michel Garicoïts et Élisabeth Bichier des Ages, 6 juillet 1947, Acta Apostolicae Sedis (1947), pp. 281 et 282 :
« Avant que le Souverain Pontife ne proclame la sentence décrétale par laquelle les Bienheureux Habitants du Ciel Michel Garicoïts, confesseur, et Élisabeth Bichier des Ages, vierge, furent décorés des honneurs de la sainteté, le Très Révérend D. Antonio Bacci, au nom de Sa Sainteté, prononça ces mots de la Lettre aux Princes :
« L’Auguste Pontife a déjà résolu d’inscrire au livre des Saints par un rite solennel les Bienheureux Habitants du Ciel Michel Garicoïts et Élisabeth Bichier des Ages.
Soyez donc attentifs, vous tous qui êtes présents, et élevez l’esprit et le cœur. La lumière d’en haut éclaire du ciel le Souverain Pontife, qui est sur le point de porter sa sentence infaillible. Confions-nous donc par une prière suppliante, nous et tout ce qui nous appartient, à ces habitants du Ciel, que Pierre, vivant, parlant, décrétant en Pie, va bientôt décorer de l’auréole de la sainteté. »
Alors, le Très Saint Père prononça ainsi solennellement ex Cathedra : En l’honneur de la Sainte et Indivisible Trinité, […] »
Commentaire officiel de la canonisation du Bienheureux Louis-Marie Grignon de Montfort, 20 juillet 1947, Acta Apostolicae Sedis (1947), pp. 329 et 330 :
« Alors, le Très Bienheureux Père, de la Chaire, a ainsi défini : En l’honneur de la Sainte et Indivisible Trinité, […] »
Commentaire officiel de la canonisation de la Bienheureuse Catherine Labouré, 27 juillet 1947, Acta Apostolicae Sedis (1947), pp. 377 et 378 :
« Alors, le Très Bienheureux Père, de la Chaire, a ainsi défini : En l’honneur de la Sainte et Indivisible Trinité, […] »
Saint Jean XXIII

Décrétale de la canonisation du Bienheureux Charles de Sezze, 12 avril 1959 :
« Alors, assis dans la Chaire de saint Pierre [latin : in divi Petri cathedra sedentes], en tant que Maître suprême de l’Église universelle du Christ, nous avons solennellement proclamé : « En l’honneur de la Sainte et indivise Trinité, […] »
« Personne, cependant, n’est autorisé à lutter contre ce que nous avons déclaré dans ces Lettres. choses contre lesquelles, au moyen de ces documents, les gens d’esprit d’État luttent. Mais si quelqu’un l’osait imprudemment, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation du Dieu tout-puissant et des saints apôtres Pierre et Paul. »
Décrétale de la canonisation de la Bienheureuse Joaquina Vedruna, 12 avril 1959 :
« Alors, assis dans la Chaire de saint Pierre [latin : in divi Petri cathedra sedentes], en tant que Maître suprême de l’Église universelle du Christ, nous avons solennellement proclamé : « En l’honneur de la Sainte et indivise Trinité, […] »
« Personne, cependant, n’est autorisé à lutter contre ce que nous avons déclaré dans ces Lettres. choses contre lesquelles, au moyen de ces documents, les gens d’esprit d’État luttent. Mais si quelqu’un l’osait imprudemment, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation du Dieu tout-puissant et des saints apôtres Pierre et Paul. »
Homélie du 11 mai 1961, le jour de la canonisation de la Bienheureuse Maria Bertilla Boscardin :
« Le spectacle incomparable s’est répété une fois de plus : les âmes dans cette basilique vaticane ont frémi, rassemblées ici pour offrir au nouveau Saint les premiers fruits de leur vénération. Le Pape, entouré de la couronne des Cardinaux, des Évêques et de la Prélature romaine, a fait résonner sa voix dans l’exercice de la plénitude du Magistère que lui a confié le Christ, Seigneur béni. »
Homélie du 9 décembre 1962, le jour de la canonisation des Bienheureux Pierre-Julien Eymard, François-Marie de Camporosso et Antoine-Marie Pucci :
« La cérémonie solennelle au cours de laquelle nous avons décrété les plus hautes distinctions de l’Église pour le bienheureux Pierre Julien Eymard, le bienheureux Antoine Marie Pucci et le bienheureux François de Camporosso, a touché nos cœurs au plus haut point. En effet, ce rite, qui, lorsque nous l’avons accompli sur la terre, a été ratifié par Dieu au ciel dans une grande joie, a rappelé à notre mémoire et mis sous nos yeux la note de sainteté qui distingue l’Église catholique, Épouse du Christ. »
Saint Paul VI

Commentaire officiel de la canonisation des 22 martyrs de l’Ouganda, Acta Apostolicae Sedis (1964), pp. 902 et 903 :
« Après les litanies des Saints, et après que l’hymne Veni Creator Spiritus ait été chanté, le Souverain Pontife, assis dans la Chaire [latin : in Cathedra sedens] et coiffé d’une mitre, il proclamait solennellement cette formule de canonisation : « En l’honneur de la Sainte et indivise Trinité, […] »
Homélie du 22 juin 1969, le jour de la canonisation de la Bienheureuse Julie Billiart :
« Qu’avons-nous accompli maintenant ? Nous avons émis un jugement définitif et solennel par lequel nous avons inscrit la bienheureuse Julie Billiart, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Namur, au catalogue des Saints, la déclarant digne du culte que l’Église rend à celui de ses membres qui a atteint le salut et est rendu participant à la gloire du Christ. »
« Trois aspects doivent être considérés à l’égard de cet acte qui engage l’autorité enseignante de l’Église. »
Homélie du 27 janvier 1974, le jour de la canonisation de la Bienheurese Thérèse de Jésus Jornet Ibars :
« Il y a quelques instants, étreint d’une vive émotion, nous avons, en vertu de notre autorité apostolique, prononcé une sentence solennelle, inscrivant au catalogue des Saints, Sainte Thérèse de Jésus Jornet Ibars, Fondatrice des Petites Soeurs des Vieillards Abandonnés. Nous l’avons déclarée Sainte, c’est-à-dire digne de recevoir le culte de l’Eglise Universelle ; nous nous recommanderons à son intercession et nous pourrons la prendre pour modèle dans notre vie spirituelle. »
« Le premier motif est la nature même d’une canonisation. Une canonisation, qu’est-ce que c’est ? C’est une sentence, qui engage le magistère de l’Eglise, au sujet de la sainteté d’une personne dont il est déclaré qu’elle appartient de manière totale et glorieuse au Corps mystique du Christ, dans sa condition finale et parfaite d’Eglise céleste. Aussi, est-ce d’abord et avant tout une glorification — qui nous est possible, à nous, membres de l’Eglise terrestre — de la sainteté de Dieu, source de tout notre bien, et du Christ, cause méritoire de notre salut, dans l’effusion animatrice du Saint Esprit. C’est la reconnaissance de la perfection divine, c’est-à-dire de la sainteté de Dieu, réfléchie dans une âme élue, comme la lumière du soleil se reflète dans les choses qu’il illumine de sa splendeur, et qui confère aux choses le rayonnement de la beauté ! Et cette dérivation divine de la sainteté, et par conséquent du culte que nous vouons à la sainteté d’une créature, doit être maintenue sans fin comme sauvegarde de notre doctrine catholique qui, tandis qu’elle exalte la sainteté des Saints, la reconnaît et la célèbre comme relative et tributaire de la sainteté unique et suprême du Christ et de Dieu, et suscite en nous, encore pèlerins vers la patrie céleste, une grande joie, toute vibrante d’admiration et d’espérance, et nous fait clamer toujours : mirabilis Deus in sanctis suis (Ps 67,36). »
Homélie du 28 septembre 1975, le jour de la canonisation du Bienheureux Juan Macías :
« Par manque de temps, nous ne donnerons pas l’exaltation que mérite l’humble et grande figure de Juan Macías, que, avec l’aide du Seigneur et dans le plein exercice de notre magistère, nous avons inclus dans le catalogue des saints. Nous ne ferons qu’une allusion aux raisons qui ont habité nos cœurs pendant cet acte solennel. »
Homélie du 9 octobre 1977, le jour de la canonisation du Bienheureux Charbel Makhlouf :
« L’Eglise entière, de l’Orient à l’Occident, est invitée aujourd’hui à une grande joie. Notre cœur se tourne vers le Ciel, où nous savons désormais avec certitude que saint Charbel Makhlouf est associé au bonheur incommensurable des Saints, dans la lumière du Christ, louant et intercédant pour nous. »
Saint Jean-Paul II

Homélie du 20 juin 1982, le jour de la canonisation du Bienheureux Crispino de Viterbe :
« En déclarant saint Crispino de Viterbe, en décrétant qu’il soit pieusement vénéré comme tel, à l’honneur de la Très Sainte Trinité et pour l’accroissement de la vie chrétienne (cf. formule de canonisation), l’Église nous assure que l’humble religieux a combattu le bon combat, qu’il a gardé la foi, qu’il a persévéré dans la charité et qu’il a atteint la couronne de justice que le Seigneur lui a préparée (cf. 2 Tm 4, 7-8). En vérité, le frère Crispin, pendant sa vie terrestre, s’est tenu devant le Seigneur, à son service, et le Seigneur est maintenant pour toujours son heureux héritage (cf. Dt 10, 8-9). »
Homélie du 31 octobre 1982, le jour de la canonisation des Bienheureuses Marguerite Bourgeoys et Jeanne Delanoue :
« Aujourd’hui, nous célébrons ce que l’Esprit de Dieu a réalisé en Marguerite Bourgeoys et Jeanne Delanoue, qui ont vécu il y a presque trois siècles. Mon prédécesseur Pie XII les avait déjà déclarés « bienheureux » en raison du caractère héroïque de leurs vertus. En les inscrivant aujourd’hui au nombre des « Saints », avec la certitude et l’autorité qui caractérisent le rite de canonisation, nous les proposons en exemple non seulement à leurs diocèses de Troyes, d’Angers, à la ville de Saumur ou aux deux Congrégations qu’ils ont fondées, mais à toute l’Eglise, en invitant tous les chrétiens à les honorer comme saints et à recourir à leur intercession. »
Motu Proprio « Ad Tuendem Fidem », 18 mai 1998 :
« 3. Toutefois, le deuxième paragraphe, où il est affirmé : «J’adopte fermement aussi et je fais miennes toutes les vérités de la doctrine concernant la foi ou les mœurs, et chacune d’entre elles, que l’Église propose comme définitives» [10], n’a aucun canon qui lui corresponde dans les Codes de l’Église catholique. Ce paragraphe de la Profession de foi est d’une grande importance, car il indique les vérités nécessairement liées à la révélation divine. Ces vérités, qui, dans l’étude approfondie de la doctrine catholique, témoignent d’une inspiration particulière de l’Esprit divin pour que l’Église ait une meilleure intelligence de telle ou telle vérité relative à la foi ou aux mœurs, sont liées entre elles, tant pour des raisons historiques que par une cohérence logique.
4. C’est pourquoi, poussé par la nécessité dont j’ai parlé ci-dessus, j’ai décidé de combler comme il suit cette lacune de la législation universelle :
A) Le canon 750 du Code de Droit canonique aura désormais deux paragraphes, le premier comprenant le texte du canon actuellement en vigueur, le second comportant un nouveau texte; le texte complet de ce canon 750 sera donc le suivant :
Can. 750, § 1. On doit croire de foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition, c’est-à-dire dans l’unique dépôt de la foi confié à l’Église et qui est en même temps proposé comme divinement révélé par le Magistère solennel de l’Église ou par son Magistère ordinaire et universel, à savoir ce qui est manifesté par la commune adhésion des fidèles sous la conduite du Magistère sacré; tous sont donc tenus d’éviter toute doctrine contraire.
§ 2. On doit aussi adopter fermement et faire sien tous les points, et chacun d’eux, de la doctrine concernant la foi ou les mœurs que le Magistère de l’Église propose comme définitifs, c’est-à-dire qui sont exigés pour conserver saintement et exposer fidèlement le dépôt de la foi; celui qui repousse ces points qui doivent être tenus pour définitifs s’oppose donc à la doctrine de l’Église catholique. »
Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Note doctrinale qui illustre la formule conclusive de la Profession de Foi, 29 juin 1998, Acta Apostolicae Sedis (1998), pp. 546 à 548, 550 et 551 :
« 6. La seconde proposition de la professio fidei affirme: « Fermement encore, j’embrasse et tiens toutes et chacune des vérités que l’Église propose de façon définitive concernant la doctrine sur la foi et les mœurs ». Ce qui est enseigné dans cette formulation comprend toutes ces doctrines ayant trait au domaine dogmatique ou moral[?] qui sont nécessaires pour garder et exposer fidèlement le dépôt de la foi, même si elles n’ont pas été proposées par le Magistère de l’Église comme formellement révélées.
Ces doctrines peuvent être solennellement définies par le Pontife romain quand celui-ci parle « ex cathedra » ou par le Collège des Évêques réunis en concile. Elles peuvent être aussi enseignées infailliblement par le Magistère ordinaire et universel de l’Église comme une « sententia définitive tenenda » [14]. Tout croyant est donc tenu à accorder à ces vérités son assentiment ferme et définitif fondé sur la foi dans l’assistance que l’Esprit Saint prête au Magistère de l’Église, et sur la doctrine catholique de l’infaillibilité du Magistère dans ces domaines [15]. Qui les nierait se trouverait dans la position de celui qui rejette les vérités de la doctrine catholique [16] et ne serait donc plus en pleine communion avec l’Église catholique.
7. Les vérités relatives à ce second alinéa peuvent être de nature différente et de fait, apparaissent telles dans leur lien avec la révélation. En effet, certaines vérités sont nécessairement liées à la révélation en vertu d’un rapport historique, tandis que d’autres présentent une connexion logique, expression d’une étape dans la maturation de la connaissance de cette même révélation, que l’Église est appelée à accomplir. Que ces doctrines ne soient pas proposées comme formellement révélées, puisqu’elles ajoutent à la foi des éléments non révélés ou non encore reconnus expressément comme tels, cela n’enlève rien à leur caractère définitif. D’ailleurs leur caractère définitif est impliqué au moins par leur lien intrinsèque avec la vérité révélée. En outre, on ne saurait exclure qu’à un certain stade du développement du dogme, l’intelligence des réalités aussi bien que des paroles du dépôt de la foi puisse progresser dans la vie de l’Église et que le Magistère en arrive à proclamer certaines de ces vérités comme des dogmes de foi divine et catholique.
8. En ce qui concerne la nature de l’assentiment dû aux vérités proposées par l’Église comme divinement révélées (1er alinéa) ou à tenir de manière définitive (2ème alinéa), il importe de souligner qu’il n’y a pas de différence au niveau du caractère plein et irrévocable de l’assentiment dû respectivement à ces diverses vérités. La différence se situe au niveau de la vertu surnaturelle de foi: dans le cas des vérités du premier alinéa, l’assentiment est fondé directement sur la foi dans l’autorité de la Parole de Dieu (doctrines de fide credenda);dans le cas des vérités du deuxième alinéa, l’assentiment est fondé sur la foi dans l’assistance que le Saint-Esprit prête au Magistère et sur la doctrine catholique de l’infaillibilité du Magistère (doctrines de fide tenenda). »
« Eu égard aux vérités liées avec la révélation par nécessité historique, qu’on doit tenir pour définitives, mais qui ne pourront pas être déclarées comme divinement révélées, on peut indiquer comme exemples la légitimité de l’élection du Souverain Pontife ou de la célébration d’un concile œcuménique, la canonisation des saints (faits dogmatiques); la déclaration de Léon XIII dans la Lettre apostolique Apostolicae Curae sur l’invalidité des l’ordinations anglicanes [37], etc. »
Commentaire officiel de la canonisation de la Bienheureuse Thérèse Bénédicte de la Croix, 11 octobre 1998, Acta Apostolicae Sedis (1999), p. 595 :
« Ayant dûment imploré l’aide de tous les saints et prié le divin Esprit d’après le rite, par la force de ce même suprême Magistère que nous exerçons, nous prononçons d’une voix très grave ces paroles sacrées : « En l’honneur de la Très Sainte et Indivisible Trinité, […] » »
Benoît XVI

Décret Apostolique sur la canonisation de la Bienheureuse Hildegarde de Bingen, Acta Apostolicae Sedis 104/11, p. 5, 10 mai 2012 :
« C’est pourquoi, en vertu du pouvoir de notre autorité apostolique, pour l’honneur de Dieu, l’augmentation de la foi et la croissance de la vie chrétienne, nous déclarons que Hildegarde de Bingen, moniale de l’Ordre de St Benoît, est sainte, qu’elle doit être inscrite dans le catalogue des saints et qu’elle peut être pieusement vénérée et invoquée parmi les saints de l’Église universelle. »
« Nous déclarons notre décision ferme, définitive et irrévocable ; nous souhaitons que les Pasteurs de l’Église ainsi que les fidèles la reçoivent avec joie et reconnaissance. Puissent-ils tous contempler la lumière qui se répand des vertus et de la sagesse de sainte Hildegarde, puissent-ils chanter les louanges de Dieu et progresser plein de zèle sur le chemin de la sainteté avec les saints apôtres Pierre et Paul ainsi qu’avec tous les bienheureux du Ciel. »
François

Décrétale de la canonisation équipollente du Bienheureux Pierre Favre, 17 décembre 2013 :
« Par conséquent, pour la gloire de Dieu, l’exaltation de la foi et la croissance de la vie chrétienne, nous avons décrété par notre autorité apostolique que Pierre Favre, membre de la Compagnie de Jésus, doit être saint et doit être inscrit au Catalogue des Saints et être vénéré avec une dévotion pieuse et doit être invoqué parmi les saints de l’Église universelle.
Nous souhaitons enfin que nos délibérations soient fermes, immuables et irrévocables, et nous souhaitons recevoir avec joie et reconnaissance, soit des pasteurs de l’Église, soit des fidèles, et ils doivent brûler d’amour de plus en plus le Rédempteur et eux-mêmes, en imitant les merveilleux exemples de sa sainteté, en communion avec les saints apôtres Pierre et Paul et tous les autres habitants du ciel, ils peuvent entrer dans le chemin de la sainteté. »
Décrétale de la canonisation équipollente de la Bienheureuse Marie de l’Incarnation, 3 avril 2014 :
« C’est pourquoi, pour la gloire de Dieu, l’exaltation de la foi catholique et la croissance de la vie chrétienne, nous avons décrété par notre autorité apostolique que Marie de l’Incarnation est sainte et avons décidé qu’elle soit inscrite au Catalogue des Saints et doit être vénérée avec une pieuse dévotion et invoquée parmi les saints de l’Église universelle. »
« Nous souhaitons enfin que nos délibérations soient fermes, immuables et irrévocables, et nous souhaitons recevoir avec joie et reconnaissance des pasteurs de l’Église et des fidèles qui brûlent d’amour de plus en plus le Rédempteur de Dieu et eux-mêmes, imitant les merveilleux exemples de sa sainteté, en communion avec les saints Apôtres Pierre et Paul et tous les autres habitants du ciel, ils peuvent entrer sur le chemin de la sainteté. »