Ceci est la traduction de deux articles de Pedro Gabriel, publié les 14 et 19 décembre 2020 dernier, et qu’il est possible de consulter ici et là.

Le Vatican a inauguré samedi dernier, sur la place St Pierre, à Rome, la crèche annuelle. Comme nous l’avons vu tant de fois durant ce mandat pontifical, une controverse est née des décisions artistiques prises par le personnel du Vatican. De toute évidence, la crèche est façonnée dans un style moderne qui peut ne pas plaire à chacun. Mais surtout, elle devient un élément supplémentaire que les critiques du Pape peuvent ajouter à leur litanie de plaintes contre ce dernier. Ils ont assez bien fait passer le message qu’ils sont déterminés à rappeler en permanence que le Pape François a absolument toujours tort . S’ils arrêtaient d’agir de la sorte, ils pourraient être forcés de reconnaître que le Pape pourrait avoir de temps en temps raison, et ils pourraient même avoir à donner leur assentiment à ses enseignements magistériels.
Beaucoup de commentateurs ont trouvé cette crèche perturbante. A titre d’exemple, parmi les sculptures de la scène, l’une d’elle semble être un astronaute. Quelques individus ont demandé des «clarifications» au Vatican afin de savoir ce que la crèche est censée représenter. Il est possible d’affirmer de façon certaine que nous n’avons pas à apprécier ce genre artistique. Honnêtement, ce n’est pas non plus ma tasse de thé. Mais encore une fois la critique s’est emballée, et certains, dont l’anti-apologiste Taylor Marshall, ont déjà prétendu que cette crèche était démoniaque.
A propos de clarifications, le Vatican a en effet déjà apporté une explication détaillée du symbolisme et de la signification des images utilisées dans cette scène de la nativité, ainsi que des informations quant aux matériaux et au style utilisés. La crèche fait partie d’une initiative nommée : “Un Presepe per (ri)nascere,” ce qui signifie: «une crèche pour (re)naître». Le site officiel de l’initiative déclare :
Cette année, bien plus encore que par le passé, l’installation de la crèche traditionnelle de Noël sur la place St Pierre est censée être un signe d’espoir et de confiance pour le monde entier. L’objectif est d’exprimer la certitude que Jésus vient parmi son peuple pour le sauver et le consoler. C’est un message important dans cette époque difficile tourmentée par l’urgence sanitaire du covid-19.
Ailleurs sur le site web se trouvent des détails additionnels concernant l’histoire de cette crèche, son style artistique et le sens des sculptures. L’article donne également la signification de la présence de l’astronaute :
Les enseignants et les élèves ont aussi souhaité immortaliser des événements importants du monde contemporain, et donc, dans ce travail, nous trouvons des statues relativement excentriques, comme l’astronaute, par rapport aux représentations traditionnelles de la Nativité, qui est une référence à la conquête de la lune.
De nombreux organes de presse anglophones, dont Catholic News Service ainsi que Vatican News ont rapporté le sens de la symbolique des sculptures ainsi que leur histoire, en donnant le contexte et en fournissant de plus amples informations sur la crèche.
Selon Vatican News :
Cette représentation toute particulière de la scène de la Nativité nous raconte aussi une autre histoire, un récit qui n’est pas saisi avec un simple regard.
Il s’agit peut-être de cette histoire cachée qui a causé la critique de certains spectateurs qui ont réagi négativement à ce qu’ils ont perçu comme étant une représentation de la naissance de Jésus trop différente des représentations traditionnelles.
La crèche contemporaine n’en diffère que légèrement. Composée d’une collection de 52 petites pièces, la crèche est faite de statuettes en céramique grandeur réelle, selon le style typique de Castelli, en Italie, qui est reconnu internationalement pour son art céramique. Cela a pris plus de 10 ans – entre 1965 et 1975 – pour les élèves et les professeurs de l’institut artistique F.A. Grue de la ville de Castelli pour fabriquer et assembler la collection complète.
En d’autres mots, cette crèche n’a pas été créée pour Noël 2020, mais durant les années 60 et 70. Elle a été réalisée par les étudiants et les enseignants du lycée artistique F.A. Grue Castelli, un établissement des Abruzzes, en Italie. Depuis sa création, cette crèche a été exposée à Rome, Jérusalem, Bethléem et Tel Aviv. L’astronaute est une référence à l’alunissage de 1969, contemporaine de la conception de la crèche, alors que les statues étaient en train d’être sculptées. Il n’est pas inhabituel d’observer des personnages anachroniques dans des crèches, et tout spécialement dans celles qui représentent les personnes et les événements du temps de leur fabrication.
J’aimerais ajouter une dernière remarque quant à la méthode de sélection des crèches exposées sur la place St Pierre de Rome. Sur le site internet Catholic Traveller, nous pouvons trouver un contexte historique intéressant :
La crèche Vaticane sur la place St Pierre est relativement récente. Cette tradition fut initié par le Pape Saint Jean Paul II en 1982.
Pendant 30 ans, les mêmes sculptures furent utilisées, mais le Vatican payait pour une nouvelle crèche à chaque Noël.
Il s’agit en fait de l’Archevêque Vigano qui a abordé ce sujet du coût de la crèche annuelle avec le Pape Benoit en 2011. Le coût total pour la mise en place de la crèche atteignait amplement plusieurs centaines de milliers d’euros. Ceci eu lieu lors de la période des Vatileaks.
Une idée a alors été suggérée : la crèche serait désormais une donation venant de différentes régions Italienne, et cela commença en 2012.
En d’autres mots, de 1982 à 2011, le Vatican finança la fabrication et l’assemblage de la crèche chaque année, à grands frais. Ensuite, à partir de 2012, selon la suggestion de l’Archevêque Vigano, l’exposition de différentes crèches gracieusement données et provenant de régions Italiennes commença. Ce qui vient d’arriver est simple : une crèche plutôt connue et vielle de quelques dizaines d’années a été choisie pour être exposées sur la place St Pierre de Rome.
Qu’elle soit appréciée ou non, il ne s’agit pas d’un bouleversement comme cela a été présenté ; mais plutôt d’une opportunité pour éclabousser de nouveau le Pape. La vérité est bien moins intéressante que ce que les critiques ont pu faire croire. Peut-être qu’en comprenant le contexte, les personnes pourront apprécier cette crèche davantage. Même si elles ne connaissent pas le fond de l’histoire, connaître la vérité devrait les aider à passer l’Avent de façon plus productive.
Éclaircissements à propos de la crèche et interview avec L. Arbace
Le Vatican reçoit chaque année une crèche (ou presepe) offerte par une région Italienne, pour la décoration traditionnelle de Noël. En 2020, la région des Abruzzes a fait don de sa Presepe Monumentale, une œuvre d’art fabriquée entre 1965 et 1975 par l’institut artistique F.A. Grue – l’actuel lycée artistique F.A. Grue – un établissement de la municipalité de Castelli.
J’ai contacté le lycée Grue afin d’obtenir des renseignements sur la crèche. Le directeur m’a gentiment redirigé vers l’historienne spécialisée en art, le Dr. Lucia Arbace, qui a collaboré avec l’établissement depuis 1998, et a été la conservatrice de certaines de leurs expositions depuis.
Le Dr. Arbace était la directrice de tous les musées principaux de la région des Abruzzes jusque sa retraite il y a quelques mois. Elle a aussi été la directrice de l’héritage culturel de l’Aquila et enseignante dans l’université de l’Aquila. Elle a rédigé plus de 100 publications, dont environ une vingtaine concernant les célèbres céramiques de Castelli.
Le Dr. Arbace m’a aimablement montré un article, intitulé «“Il Presepe che gira il mondo” (“La crèche qui fait le tour du monde”), qui a été publié dans le numéro de l’hiver 2020 de la revue culturelle et touristique locale nommée D’Abruzzo Turismo Cultura Ambiente. Cet article nous aide à comprendre le contexte historique intéressant de la Presepe Monumentale (il s’agit du nom officiel de la crèche), ainsi qu’une explication de sa signification artistique et des raisons qui ont menées à sa création. L’article peut être consulté ici (en Italien! … mais il est résumé en anglais).
Le Dr Arbace a également répondu à quelques-unes des mes questions. L’interview s’est déroulée en Italien, puis a été traduite en anglais et rééditée dans un souci de clarté, sachant que le texte définitif en Anglais a été approuvé par le Dr. Arbace avant la publication sur Where Peter Is.
Dans cette interview, le Dr. Arbace décrit la riche histoire de la Presepe Monumentale. Elle résout aussi quelques mystères qui n’ont pas été élucidés jusque-là, comme les identités des statues de l’astronaute et du guerrier sombre.
Pedro Gabriel: Merci pour votre article résumant le parcours de la Presepe Monumentale. Il semble que la vie de cette crèche est liée à l’histoire du Lycée Grue. Le site officiel de l’établissement lui a dédié une section entière ! Est-ce que la Presepe Monumentale constitue une part importante de l’identité de l’établissement ?
Lucia Arbace: Oui, en effet. Comme je l’ai expliqué brièvement dans mon article, la Presepe Monumentale fut un jalon crucial dans le processus de développement culturel et dans l’engagement vers un nouveau langage artistique pris par l’Institut d’art Céramique «F.S. Grue» de Castelli, renommé plus tard Lycée Grue.
Lorsqu’elle a été fondée en 1907, l’objectif de l’école était d’insuffler une nouvelle vie dans l’artisanat potier alors en déclin. Nous devons nous souvenir que ce village, caché au fond des montagnes des Apennins, peut mettre en avant une tradition noble, qui a connu son âge d’or entre 1500 et 1700 ap. J.C.
Castelli a produit les fameuses jarres pharmaceutiques Orsini-Colonna (1550 à 1600), mais aussi le service à dîner pour le Cardinal Alessandro Farnese, orné d’or sur fond bleu (1574 à 89), sans parler des poteries de Carlo Antonio Grue très riches en ornements (1655-1723) qui ont été appréciées à travers l’Europe, jusqu’à l’Empereur Habsbourg Léopold I. Les amateurs portugais songeront à «A Maiolica no Reino de Napoles do século XV ao século XVIII», une exposition que j’ai pu organiser pour le musée national «dos Azulejos» de Lisbonne, capitale de la culture en 1994
P.G.: Dans votre article, vous évoquez le fait que les enseignants à l’origine de ce travail ont impliqué toute la communauté dans cette initiative. Comment tout ce monde a pu être impliqué? Je songe notamment aux élèves ?
L. A.: Il serait impossible de comprendre la Preseppe Monumentale sans prendre en compte le fait que l’industrialisation a gagné les Abruzzes vers 1900. Tout d’abord, la SIMAC de Giovanni Fuschi a été fondée (1910 à 1939); puis, en 1943, un homme d’affaires talentueux, Potito Randi, (1909 à 1989) a fondé l’industrie SPICA.
En 1974, la compagnie de Randi employait presque 1500 personnes à Castelli et Teramo, fabriquant de tout : des bougies d’allumage jusqu’aux briques réfractaires pour four en brique. Il a dirigé l’école d’art de Castelli de 1952 à1973, et faisait peu de différence entre les sphères privées et publiques : le travail de l’école était de former les étudiants à travailler dans l’industrie qui faisait travailler tout le village.
Cuite dans un four de la SPICA, la Presepe Monumentale a aussi permis de tester de nouvelles technologies gardant toutefois un lien fort avec la tradition. A l’époque, la communauté s’est engagée dans le process de décision du choix de l’œuvre, et le thème très populaire de la crèche a été choisi. Elle a été exposée en 1965 sur la place du village. La communauté a également participé, dans les années qui suivirent, à la décision de compléter cette crèche, en ajoutant plusieurs figures qui étaient emblématiques en ce temps, et donc qui étaient accessibles au public non spécialisé.
C’est pourquoi la Crèche de Castelli a été le produit d’un travail scolaire continu. Pendant une dizaine d’années, elle a attiré l’attention et les réflexions de toute une communauté en traitant de thèmes d’intérêts globaux, qui peuvent être interprétés selon plusieurs perspectives.
P.G.: Comment l’art traditionnel de la région de Castelli a-t-il influencé le style de cette crèche?
L. A.: Principalement par l’usage poussé à la perfection de vernis «zero_kilomètres» fabriqués par l’école, utilisant le panel de couleurs d’origines minérales iconiques et traditionnelles de Castelli : l’orange, le jaune antimoine, le vert cuivre, le bleu cobalt et le brun manganèse.
P.G.: Est-ce que d’autres éléments ou styles artistiques «traditionnels» ont influencé la façon dont cette crèche a été conçue?
L. A.: Les formes décoratives développées par le programme scolaire de l’établissement, qui inclut l’étude de toutes les anciennes civilisations, utilisent et revisitent ces thèmes ornementaux avec une vision contemporaine.
Comme le rappelait le Professeur Carla Marotta, qui a été la principale du Lycée Grue pendant 9 ans, «l’école de Castelli est l’expression d’une communauté experte, sévère lorsqu’il s’agit d’évaluer, mais ayant cependant la volonté de promouvoir les besoins opérationnels et technologiques nécessités par les processus de création intellectuelle, comme par exemple la mise à disposition d’équipements industriels permettant d’enfourner des pièces «monoblocs». Le rôle des élèves consistait réellement à piloter l’intégralité du projet ; le passage du concept au cheminement de pensée était porté par la créativité si typique de leur âge, et cela fut toujours respecté quoique méthodiquement encadré. Il suffit de penser aux cheveux des anges, «la chair de poule» sur l’oie, la couleur de la dinde, les différentes nuances du vêtement de la femme, qui est toujours bleu, mais représenté de telle sorte qu’il montre une marque de fabrique différente. Et tout ceci sans renier les éléments typiquement locaux comme la jeune paysanne offrant du fromage ou le bucheron apportant du bois».
P.G.: Cette crèche a été exposée à Rome dans le passé, et à l’occasion du G8. Elle a aussi été montrée à Jérusalem, Betléem et Tel-Aviv. Comment la crèche a-t-elle été reçu à ces occasions?
L. A.: Pendant ce tour, la crèche (accueillie par la communauté Franciscaine pour le 750eanniversaire de la mort de Saint François d’Assises, saint patron de l’Italie) fut très bien reçue et même plutôt encensée par la presse.
A Betléem, elle a été installée dans le cloître du couvent de Saint Girolamo, à côté de la Basilique de la Nativité. Lors de cette occasion, la télévision Israélienne a diffusé les images de cette œuvre durant la Messe solennelle de Noël de 1975, et considéré que la présence de la crèche de Castelli sur la terre sainte était un événement véritablement exceptionnel.
De plus, au Mercate Traianei de Rome en 1970, elle fut agréablement acceptée par les visiteurs. La même réaction a été observée en 2009, à l’occasion du G8 à l’Aquila, à l’exposition Far Bene Italiano (l’art de l’expertise Italienne).
P.G.: Comment la Presepe Monumentale a-t-elle été choisie pour la crèche annuelle de la place Saint Pierre ? Est-ce que le Pape François fut directement impliqué dans ce processus ?
L. A.: J’ai appris que l’idée était venue de l’Archevêque Michel Seccia, qui a précédé l’évêque Lorenzo Leuzzi en tant qu’évêque du diocèse de Teramo-Atro. L’idée a ensuite été développé suite au tremblement de terre de 2017 qui a aggravé une situation déjà précaire à cause du séisme du 6 avril 2009, qui a particulièrement dévasté l’Aquila, tuant 309 personnes.
Je ne pense pas – mais cela n’est que mon opinion personnelle – que le Pape a joué un rôle spécifique autre qu’accepter la demande qui a émané du diocèse de Teramo-Atri et des entrepreneurs locaux, espérant ainsi que cela pourrait les aider à relever une société qui a été sévèrement abattue par ces cataclysmes naturels, en mettant en valeur la pépite qu’est l’art céramique des Abruzzes.
Je ne sais pas si le Pape a eu connaissance du retour d’expérience positif de 1975 et 1976 en terre Sainte, mais s’il l’a été, alors cela aurait contribué à balayer tout doute subsistant dans ses pensées.
P.G.: Des critiques du Pape ont essayé de remettre en question son orthodoxie. Ils ont aussi critiqué la Presepe Monumentale car elle fait penser à des «idoles païennes». Que répondez vous à ceux qui voient du paganisme dans ces statues?
L. A.: Cette attaque est absolument inconcevable. Dans les deux derniers siècles, l’expression artistique en Italie comme dans le reste de l’europe occidentale et du monde, a bénéficié de la liberté d’expression, incluant des revisitations créatives de thèmes traditionnels dont ceux traitant du Christ et de la Vierge Marie – les personnages clés du Christianisme. Dans mon esprit, il n’y a absolument aucune idolâtrie païenne ni d’intention blasphématoire dans la crèche de Castelli.
P.G.: Certaines personnes n’ont pas compris le style artistique de la crèche. Vous dites dans votre article que la forme circulaire des personnages de la nativité évoque des troncs d’arbre, fermement plantés dans le sol, et porte donc implicitement l’idée de racines. Avez-vous d’autres commentaires concernant ces motifs cylindriques?
L. A.: Le choix de ces blocs cylindriques est lié à la modularité du projet, qui a cherché à apporter un modèle de grande céramique représentant des figures, facilement reproductible et simple à réaliser, à fabriquer. Il a ensuite été possible, en utilisant un module circulaire plan, d’ajouter des éléments afin de créer des personnages individuels – et pas seulement pour la crèche. Certaines formes ont été librement inspirées par des éléments de la production industrielle de l’époque, comme les bougies d’allumage qui ont un filetage à leur base (qui est visible sur le plus petit des anges). Souvenons-nous, cependant, que pour apprécier les 54 personnages de la Presepe Monumentale dans son intégralité et sa complexité, les visiteurs peuvent venir visiter l’exposition au Lycée de Castelli.
P.G.: Deux personnages de la crèche ont particulièrement suscité l’intérêt du public. L’un est un astronaute, portant ce qui semble être un cadeau. Quelle est la signification de la présence de ces personnage ?
L. A.: L’astronaute est le résultat du projet de recherche mis en place pour célébrer le fait remarquable de Juillet 1969, qui était important pour l’école ; le premier homme sur la lune. Il est donc lié à l’exploration de l’espace, il est un hommage au progrès et aux avancées technologiques ayant permis cet événement exceptionnel.
P.G.: Un autre personnage, vraisemblablement un guerrier ou un soldat, a également été à l’origine d’une controverse. Qu’est ce que représente cette sculpture ?
L. A.: De la même façon, le rôle du guerrier est de faire prendre conscience des guerres horribles qui affligent le monde. Il incarne un message de paix. Le bloc de la mort – symbolisant la peine capitale – présente une branche d’olivier, un symbole de la paix.
P.G.: Que souhaitez vous dire à ceux qui ont raillé ou critiqué ces statues ?
L. A.: Venez dans les Abruzzes, visitez Castelli, et voyez la Presepe Monumentale après avoir admiré les paysages montagneux remarquables des Apennins, expérience forte en émotion et vectrice de spiritualité. Ces hautes montagnes vous aiderons à comprendre la production de la céramique, d’autant plus qu’elles sont encore recouvertes de ces forêts luxuriantes qui fournissent un bois de qualité pour les fourneaux. Les montagnes entourant Castelli sont très riches en eau pure et en argile d’excellente qualité, ce sont là des matériaux essentiels pour l’artisanat céramique qui s’est développé à travers les siècles jusqu’à devenir une véritable réussite.
[Photo credits: “Il Presepe che gira il mondo”, D’Abruzzo Turismo Cultura Ambiente, Winter 2020]